Notre Histoire

 

L’histoire d’Aliki Service CI

De l’exil à l’enracinement : la renaissance du goût ivoirien


Une graine plantée loin de la terre natale

En 2011, la Côte d’Ivoire est secouée par une grave crise post-électorale. Dans ce tumulte, une jeune femme, Patricia Meva Ehouman, ingénieure en agroalimentaire, se voit contrainte de quitter son pays natal. Elle trouve refuge au Cameroun, avec dans ses valises un bagage technique, mais surtout un profond attachement à la terre ivoirienne.

C’est là-bas, loin d’Abidjan, qu’elle commence à expérimenter la transformation de produits agricoles, avec un objectif en tête : faire parler le goût africain autrement. Ses premiers essais sont modestes, artisanaux… mais portés par une conviction : l’Afrique regorge de ressources alimentaires qu’elle n’exploite pas encore à leur plein potentiel.


Le retour au pays et la naissance d’Aliki

De retour à Abidjan en 2021, Patricia revient avec plus qu’une idée : une mission. Elle fonde Aliki Service, une entreprise de transformation agroalimentaire résolument ancrée dans la valorisation des matières premières locales comme le cajou et le cacao.

Le nom "Aliki", qui signifie "notre mère" en abouré (langue de Côte d’Ivoire), reflète l’essence de la marque : la terre nourricière, la bienveillance, la transmission, la souveraineté. Une mère qui donne, élève, protège — tout comme la Côte d’Ivoire donne ses fruits, ses graines, ses fèves. Encore faut-il les transformer avec soin.


Cajou, cacao, et alchimie du goût

Aliki Service n’est pas une entreprise comme les autres. Elle ne vend pas simplement des produits. Elle raconte une histoire dans chaque bouteille, chaque biscuit, chaque bouchée.

La gamme s’est construite autour de deux piliers emblématiques du terroir ivoirien :

Le cajou, transformé en crème épaisse, vinaigre, boissons naturelles, biscuits et noix assaisonnées.

Le cacao, proposé sous forme de snacks, de biscuits artisanaux, ou intégré dans des recettes revisitées.

Aux côtés de ces produits, Aliki développe également des boissons locales revisitées : bissap, citronnelle, tamarin, mangue… autant de saveurs africaines, épurées et modernisées pour séduire le palais urbain tout en respectant les traditions rurales.

Chaque recette est pensée pour nourrir sans nuire,
pour éduquer sans imposer,
pour honorer sans exotiser.


Une entreprise locale aux racines durables

Contrairement aux marques tournées vers l’exportation brute, Aliki Service CI choisit de travailler avec des agriculteurs locaux, des ingrédients bruts et peu transformés, et une démarche inclusive :

  • Création d’emplois locaux, notamment pour les femmes dans la chaîne de production.

 

  • Zéro gaspillage : chaque matière est exploitée dans sa totalité, du fruit à la coque.

 

  • Accessibilité des prix : une boisson 33cl à 500 FCFA, un snack à portée de toutes les bourses.

Patricia défend une vision claire :

« Pour être indépendants, il faut consommer ce que nous produisons. »


Une ambition ivoirienne, une inspiration africaine

Présente sur les marchés d’Abidjan, dans les foires artisanales et les grandes rencontres agroalimentaires comme les Journées Nationales du Cacao, Aliki est aujourd’hui un symbole d’entrepreneuriat engagé. Un modèle qui prouve que la transformation locale peut rimer avec qualité, créativité et durabilité.

Mais l’histoire ne fait que commencer. La vision de Patricia dépasse les frontières : créer une chaîne de valeur africaine, promouvoir une alimentation saine issue des terres africaines, et surtout, raconter une autre Afrique — nourricière, autonome, audacieuse.